Six bus fabriqués en France à propulsion 100% hydrogène seront mis en service cet été dans les environs de Béthune.
Six bus fabriqués en France à propulsion 100% hydrogène seront mis en service cet été dans les environs de Béthune.
La première ligne de bus 100% hydrogène en France est sur le point d’être mise en service dans le Pas-de-Calais. Les bus relieront Auchel et Bruay-la-Buissière, près de Béthune, grâce à une technologie entièrement française, de la production d’hydrogène au matériel roulant. Une présentation a eu lieu vendredi au siège du syndicat des transports Artois-Gohelle à Houdain, dans le Pas-de-Calais.
À peine plus bruyant qu’une voiture électrique, ce bus se recharge dans une station de production d’hydrogène autonome, technologie qui n’émet pas de gaz à effet de serre. « Nous remplissons des réservoirs d’hydrogène dans le bus puis, à l’aide d’une pile à combustible, l’hydrogène est transformé en électricité qui alimente une batterie électrique pour déplacer le bus », explique Europe 1, Sophie Masure, ingénieur en charge du projet sur le réseau. « C’est une solution totalement verte car le bus n’émet que de l’eau, zéro émission, zéro bruit aussi, pour les résidents locaux. »
Présentation du premier bus à hydrogène bientôt mis en service entre #Auchel et # Bruay-la-Buissière.
D’abord en France.
@transdevFR
@hautsdefrance pic.twitter.com/GdWx43ZGSg- Lionel Gougelot
Jusqu’à 350 kilomètres d’autonomie
Les premiers utilisateurs pourront emprunter ces bus à zéro émission pendant l’été, après une dernière phase de tests. Six autobus circuleront sur une ligne de 14 kilomètres, avec une autonomie accrue. « Nous avons une flexibilité d’utilisation beaucoup plus grande que le bus électrique. Nous avons un rechargement très rapide et une plus grande autonomie de ces bus, plus de 300 à 350 km, ce que l’on ne peut pas faire avec des bus à batterie », déclare Jean -Christophe Hoguet, responsable du développement du fabricant Safra.
Pour la communauté, l’investissement est important, mais les élus y voient une solution pour l’avenir. « J’espère seulement une chose: que l’exemple soit suivi par d’autres », a déclaré Lawrence Duporge, président de l’Union mixte des transports Artois-Gohelle. « Pau va bientôt le faire, Auxerre semble aussi, nous aurons été les précurseurs d’un mouvement qui sera généralisé. »